Les spots de windsurf d’Oléron

Les spots de windsurf d’Oléron

Oléron est la plus méridionale des îles atlantiques métropolitaines. Située à quelques dizaines de kilomètres au sud de la Rochelle, elle est moins bien desservie que sa voisine Ré, lui assurant une relative tranquillité. Même le week-end, les spots sont peu fréquentés et les sessions à moins d’une dizaine de pratiquants ne sont pas rares. D’autant qu’il existe une grande variété de spots, ce qui répartit les pratiquants, qui en semaine, l’hiver, cherchent plutôt à se regrouper pour ne pas rider seuls.

(La baie de la Perroche en été, royaume du freeride – Photo Jean Mat De Ridder)

Type de pratique 

Selon l’orientation du vent et la taille et direction de la houle, les spots peuvent prendre des visages différents. Ainsi, les spots de la côte est de l’île, habituellement plats et orientés slalom/freeride peuvent se changer en spots de vagues par très grosse houle.

Meilleures orientations de vent

Sur la côte ouest, les spots les plus fréquentés et consistants sont la Perroche (par vent d’ouest) et les Trois Pierres (aka Les Huttes, marchant par Nord et Sud), qui selon la taille de la houle, peuvent être bons à toutes marées.
La Perroche est également un bon spot de slalom/freeride par thermique de nord-ouest, avec une mise à l’eau facile dans la baie.

(Les Trois Pierres – photo Jean Mat de Ridder)

Il faut aussi citer les beach breaks du sud de l’île, St Trojan et Grand village, qui sont excellents pour une pratique side-off “pur surf” dès qu’il y a un peu d’Est dans le vent. Le spot de Chassiron marche aussi par les mêmes orientations mais est moins accessible, les vagues ne pardonnent pas et à marée basse la marche dans les rochers peut être longue pour atteindre le pic.

(Jean Mat De Ridder en plein goiter à St Trojan – photo Olivier Lhopez)

Au nord de la Perroche, vous trouverez également quelques bons reefs à checker par Nord-Ouest, plutôt à marée haute, certains se révélant seulement par grosse houle.

Et aussi la « passe de la Rondarde », dont voici quelques images :

Quand ces spots saturent ou que le vent est plein onshore sur la côte ouest, il est temps de se rabattre sur les spots de repli. Pour que la houle passe de l’autre côté de l’île et arrose les spots de la côte est, privilégiez la marée haute, sinon la houle est filtrée par les hauts fonds au large.
Certains spots comme Plaisance donnent leur pleine mesure au plein haut avec un très gros coefficient de marée, d’autres comme la banche rocheuse des Palles sont moins sensibles au coefficient de marée. Ces spots de repli sont aussi une option intéressante pour les aficionados du freestyle, on y trouve de l’eau plate à l’abri des bancs de sable mais aussi de petites rampes.

(Jean-Mat De Ridder en session freestyle à Plaisance, par vent d’est – photo Olivier Lhopez)

Quelle que soit l’orientation du vent, on peut trouver sur Oléron un spot side shore, mais certains comme les Sables Vigniers ou la pointe de Chassiron ne marchent que sur un court créneau, avec une hauteur d’eau donnée, voire même peuvent être dangereux avec des courants sortants et un risque de dérive en pleine mer. Cela nécessite de pratiquer les spots régulièrement, de beaucoup observer et même après 8 ans passés sur l’île, d’accepter de se casser le nez. Comme partout, discuter avec les riders du coin est un gage de sécurité et vous évitera de vous mettre dans des situations inconfortables.

A savoir sur l’île d’Oléron

Le potentiel de l’île est certainement sous-exploité. Il y a fort à parier que certains de ces spots resteront à l’abri des réseaux sociaux encore longtemps grâce ou à cause de leur relatif éloignement de la côte : pas de photo possible sans bateau.

Guetter les reefs au large de Chaucre, de la passe du Treuil ou encore le plateau de la Chardonnière peut révéler de bonnes surprises pour qui sait gérer sa sécurité et celle des autres.

(L’île d’Oléron, un potentiel à creuser – Photo Jean-Mat de Ridder)

Quand venir?

Chaque saison a ses particularités, l’automne est plus favorable aux vents de sud et d’ouest, ce qui donne des conditions de waveriding bâbord alors que le printemps avec ses flux de Nord-Ouest offre des conditions tribord côte Ouest et bâbord côté est, de quoi travailler sa polyvalence. L’été, le thermique de Nord-Ouest domine, et on peut parfois profiter de quelques sessions de surfsailing quand la houle rentre, mais le plus souvent on se rabat sur du slalom ou du freestyle.

Meilleure période de l’année pour naviguer

Novembre/Décembre.

Comment s’y rendre en voiture ?

Depuis Bordeaux : Suivre l’autoroute A10 – Sortie 25 à Saintes, direction île d’Oléron.
Depuis Nantes : Suivre l’autoroute – Sortie La Rochelle, puis suivre Marans / La Rochelle / Rochefort / île d’Oléron.
Depuis Paris : Suivre l’autoroute A10 – Sortie La Rochelle / Rochefort, puis suivre Surgères / Rochefort / île d’Oléron.(Source : Office du Tourisme de l’île d’Oléron et du Bassin de Marennes)

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